Conduce - réussite

La situation

Avant qu'un avion ne décolle, l'équipage doit d'abord effectuer une série de contrôles de sécurité qui sont consignés dans un carnet de bord technique. Ce carnet mentionne les aéroports et les heures de départ et d'arrivée, des informations techniques telles que la consommation de carburant, les éventuels dysfonctionnements ou défauts, ainsi que les opérations de maintenance effectuées.

Il s'agit d'une obligation légale - l'avion ne peut littéralement pas voler sans elle - mais traditionnellement on utilisait un carnet technique en papier, en plusieurs exemplaires, que l’on remplissait à la main. Ce carnet utilise du papier carbone pour créer des copies de chaque document, qui doivent ensuite être partagées avec les équipes au sol. Tout le monde, de la maintenance aux opérations en passant par les finances, a besoin d'une copie pour chaque vol de chaque avion.

Un système imparfait avait besoin d'une mise à jour

Les équipes se plaignaient depuis longtemps de la lourdeur des formulaires et de la mauvaise qualité des copies, souvent illisibles.

Compte tenu de l'importance du processus, qui est essentiel pour la sécurité des passagers et des équipages, un nouveau système s'imposait.

Pour Conduce, spécialisée dans le développement de solutions mobiles pour l'industrie aéronautique, un système électronique piloté par le flux de travail s’imposait.

Conduce a donc développé eTechLog8, un système électronique intelligent et intuitif qui remplace le carnet de bord technique en plusieurs exemplaires, approuvé par les autorités de réglementation et largement utilisé dans le secteur de l'aviation.

La recherche d'une solution sécurisée

Avec eTechLog8, l'équipe à bord de l'avion remplit le carnet de bord électronique sur une tablette et envoie ensuite une copie des données aux équipes au sol avant le décollage.

Cependant, il arrive qu'aucune connexion internet ne soit disponible. C'est pourquoi Conduce devait fournir à ses clients une solution de secours infaillible pour la réalisation de copies papier.

Il ne s'agissait pas seulement d'un problème pratique. La solution électronique ne pouvait pas être certifiée pour une utilisation légale par les autorités aéronautiques du monde entier sans prouver l'existence d'un système de sauvegarde efficace.

Les retards coûtent des millions d’euros aux compagnies aériennes chaque année. La solution devait donc être rapide, mobile et surtout fiable. Dans le cas contraire, les avions resteraient obligatoirement cloués au sol.

Une imprimante qui répond à toutes les attentes

La solution consistait à trouver une imprimante compacte et légère capable d'imprimer des pages A4 de taille normale avec un texte net.

Elle devait également être suffisamment robuste pour survivre dans le cockpit et fonctionner sur une batterie afin de pouvoir être utilisée à tout moment et en tout lieu.

Les imprimantes à jet d'encre ont été écartées, car il était peu probable qu'elles soient utilisées souvent et l'encre risquait de sécher.

De plus, en vertu de la réglementation aérienne stricte, le remplacement de la cartouche d'encre pouvait être considéré comme le changement d’une pièce, ce qui nécessitait l'intervention d'un ingénieur agréé sur l'avion pour remplacer la pièce, ce qui pouvait entraîner des retards supplémentaires.

Enfin, l'imprimante devait provenir d'un fournisseur réputé et répondre à des normes de certification mondiales pour que les clients et les autorités aient confiance dans le produit.